Ref. 1943
L. Royer
Peintre (1852-1926)
« L’Amour contrarié »
Signé Lionel Royer et daté 1882
Ecole Française
Huile sur toile
Ancienne étiquette d’exposition de Salon en haut à droite n°538
Indication d’une exposition à Lyon n°163 sur le châssis
Hauteur : 169 cm ; Largeur : 130 cm ; Profondeur : 12 cm
Beau tableau illustrant un thème tiré de la littérature romantique et des romans pastoraux du XIXème siècle : l’amour impossible. Il représente un couple enlacé, dont l’amour est souligné par des symboles tels que le couple de tourterelles au-dessus d’eux et les rosiers fleuris. Ils semblent être de classes sociales différentes, un berger, et la femme, mariée, vêtue avec plus de recherches. Leur amour semble surmonter ces obstacles, en témoigne la présence d’un rouet en arrière-plan, symbole de persévérance.
Ce thème de l’amour impossible a été évoqué dès l’Antiquité (Orphée et Eurydice dans les Métamorphoses d’Ovide), au Moyen-Âge (Tristan et Yseult ou Héloïse et Abélard) et bien sûr au XIXe siècle (Le Rouge et le Noir de Stendhal, Les Hauts de Hurlevent d’Emily Brontë), et illustré en peinture à de nombreuses reprises.
Biographie
Lionel-Noël Royer, né le 25 décembre 1852 à Château-du-Loir et mort le 30 juin 1926 à Neuilly-sur-Seine a étudié la peinture à l’École des beaux-arts de Paris, où il fut l’élève d’Alexandre Cabanel et de William Bouguereau. Exposant au Salon à partir de 1874, il obtient une médaille de 3e classe en 1884 et une médaille de 2e classe en 1896. Il obtient le premier grand prix de Rome en peinture de 1882 et une médaille de bronze à l’exposition universelle de 1900.
Portraitiste réputé, commentateur de son temps (il peignit Dreyfus dans sa prison pour Le Petit Journal), Lionel Royer est surtout connu comme peintre d’histoire. Marqué par la guerre franco-prussienne de 1870 à laquelle il a participé, il cherche à exalter les figures emblématiques de la gloire française, tels Jeanne D’Arc et Vercingétorix.
Ses œuvres les plus connues sont Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César (1899, musée Crozatier au Puy-en-Velay) et la décoration de la basilique de Domrémy dédiée à Jeanne d’Arc.
En souvenir de sa participation à la bataille de Loigny, il donne deux tableaux à la nouvelle église reconstruite de ce village, l’un représentant la messe entendue par les Volontaires de l’Ouest avant de partir à la bataille et le second dépeignant la nuit d’agonie du général de Sonis sur le champ de bataille. En 1897, il fait don à la Société historique et archéologique du Maine des dix maquettes aquarellées représentant la Vie de Jeanne d’Arc, exécutées au dixième et présentées en 1893 au concours des verrières de la Cathédrale Sainte-Croix d’Orléans, qu’il ne réalisera pas.
Contactez-nous
Tobogan Newsletter
Si vous souhaitez être informé de nos nouvelles acquisitions, vous pouvez vous inscrire à notre newsletter hebdomadaire.
Pour ce faire, utiliser le formulaire à votre disposition. Vous pourrez vous désinscrire à tout moment.