ref. 1251

G. Servant

Bronzier
(1828-c.1890)
(attribué à)

Pendule néo-Egyptienne

France
Circa 1870

Haut. : 56 cm ; Larg. : 27 cm ; Prof. : 18 cm

Pendule de style égyptien en forme de pyramide en marbre noir fin et marbre rouge, surmontée d’une figure en bronze patiné représentant la déesse égyptienne Isis assise sur son trône. Parée de la coiffe hathorique (disque solaire entouré des cornes de la vache sacrée), elle tient dans sa main droite l’Ouadj, le sceptre des déesses surmonté d’une ombrelle de papyrus, symbolisant la santé et l’éternelle jeunesse et de la main gauche, la croix de vie Ankh, symbole de renaissance et d’éternité.

Le style Egyptien, très à la mode depuis Napoléon Ier et ses célèbres campagnes militaires d’Egypte, entreprises dès 1799 et inaugurant le fameux style “Retour d’Egypte”, fut redécouvert en France dans les années 1830 et surtout vers 1860. Plusieurs artistes Français de grande renommée, tels les sculpteurs et bronziers Guillaume Denière (1815-1903), Emile Hébert (1828-1893) et Georges Servant (1828-1890) réalisèrent spécialement pour les Expositions Universelles de Paris de 1867 et 1878 des objets d’art de style Egyptien, présentés sur de luxueux stands qui leur étaient réservés. C’est ainsi que l’on pouvait admirer à l’Exposition Universelle de 1867, la majestueuse vitrine composée par l’orfèvre-joaillier Gustave Baugrand (1826-1870), où ses pièces exécutées dans les plus beaux matériaux, prenaient leur source dans les Antiquités Egyptiennes du Musée du Louvre. Les expositions de ces artistes attirèrent un engouement considérable de la part du public et des riches collectionneurs.

Biographie

Georges Emile Henri Servant (1828-c.1890) succède à son père dès 1855 à la tête d’une fonderie rue Vieille-du-Temple à Paris. Il se spécialise dans la production non seulement de pendules néo-Egyptiennes, alors très populaires en France depuis les années 1860, mais aussi de mobilier et d’objets décoratifs de style Grec. Déjà très remarqué par le public et la critique pour ses bronzes de grande qualité à l’Exposition Universelle de Paris en 1855, puis à celle de Londres en 1862, G. Servant exporte dès cette époque jusqu’à 40% de sa production, principalement vers les Etats-Unis. Ses œuvres néo-Grecques et Egyptiennes lui valent la médaille d’or à l’Exposition Universelle de Paris en 1867 (Les Merveilles de l’Exposition Universelle de 1867, t. II, p° 165 & 167), puis c’est en 1874 que lui vient la consécration, avec sa nomination au rang de chevalier de la Légion d’honneur. A l’Exposition Universelle de 1878, G. Servant qui est alors membre du Jury de la classe des bronzes d’art, expose néanmoins des vases et des petites pièces de mobilier en bronze, qui retiennent une fois de plus l’admiration générale. Il prend finalement sa retraite peu avant l’Exposition Universelle de 1889.

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