ref. 560

H.-A. Fourdinois

Ebéniste
(1830-1907)

Exceptionnelle chambre à coucher

Lit présenté à l’exposition universelle de paris en 1889

France
Circa 1889

Exceptionnelle chambre à coucher de style Louis XVI en acajou sculpté et plaqué de sycomore, à filets de laiton en encadrement, enrichi d’une belle ornementation en bronze doré. L’ensemble compte une armoire à glaces ouvrant à trois portes. Les portes latérales surmontant deux tiroirs et flanquées de colonnes sculptées, sont munies de miroirs intérieurs et ouvrent sur des tiroirs à l’anglaise. La partie centrale en ressaut est ornée d’une paire de putti candélabres en bronze doré, et surmontée d’une corniche sculptée à modillons. La coiffeuse assortie, à montants à colonnes sculptées et cannelées, ouvre à quatre rangées de tiroirs aux poignées ciselées. Un plateau en onyx supporte un large fronton à trois miroirs orné de colonnes cannelées, frise de postes, pilastres engagés et chapiteaux corinthiens, et chutes de guirlandes de fleurs sculptées. Le lit sculpté, orné de panneaux de tissus octogonaux, est accompagné de deux chevets, l’un circulaire et l’autre carré à entretoise sculptée et plateau d’onyx. L’ensemble est complété par une table à dessus onyx et deux chaises à dossier ajouré et sculpté.

Cette chambre à coucher est certainement présentée par la maison Fourdinois à l’Exposition universelle de 1889 à Paris.

  • Un lit. Haut. : 140 cm ; Larg. : 178 (ext.) / 161 (int.) cm ; Long. : 215 (ext.) / 198 (int.) cm
  • Une coiffeuse. Haut. : 197 / 100 (au plateau) cm ; Larg. : 138 cm ; Prof. : 62 cm
  • Une armoire. Haut. : 250 cm ; Larg. : 227 cm ; Prof. : 60 cm
  • Un chevet quadrangulaire. Haut. : 83 cm ; Larg. : 47 cm ; Prof. : 46 cm
  • Un chevet ovale. Haut. : 82 cm ; Larg. : 37 cm ; Prof. : 35 cm
  • Une table. Haut. : 75 cm ; Larg. 100 cm ; Prof. 60 cm.
  • Deux chaises.


Lit, H.-A.Fourdinois, Exposition Universelle de 1889

 

 

 

 

 

 

Biographie

La Maison Fourdinois est fondée en 1835 par Alexandre-Georges Fourdinois (1799-1871) et se développe dans le contexte des premières expositions universelles. A cette époque, la maison produit déjà des pièces Néo-Renaissance, telle qu’un buffet ayant obtenu la Grande Médaille à l’Exposition Universelle de Londres en 1851. Le fils, Henri-Auguste Fourdinois, (1830-1907), devient associé vers 1860 et reprendra la maison en 1867. Ses qualités de dessinateur sont remarquées à l’Exposition Universelle de Londres en 1862, où le jury lui décerne deux médailles « d’Excellence de Composition et d’Exécution ». Fourdinois diversifie alors ses activités, ajoutant la tapisserie à l’ébénisterie et à la menuiserie, exécutant des « ameublements complets et riches ». Henri-Auguste porte l’entreprise Fourdinois à son plus haut sommet à l’Exposition Universelle de Paris en 1867, où il remporte le Grand Prix pour l’ensemble de son stand. Outre les commandes qu’il réalise pour les appartements impériaux à Compiègne et Fontainebleau, il produit également des meubles de grande qualité pour la haute bourgeoisie parisienne. La période 1862-1880 marque véritablement l’apogée de la maison Fourdinois, qui demeure pour de nombreux ébénistes, qu’ils soient français, anglais ou américains, l’exemple à suivre, voire à détrôner.

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