ref. 1392/53

G. Raffaelli

Mosaïste
(1753-1836)
(attribué à)

Guéridon à plateau en marqueterie de marbres

France
Circa 1825

Haut. : 75 cm ; Diam. : 99 cm

Guéridon d’époque Charles X plaqué en érable reposant sur un fût central terminé par trois imposants pieds en griffe de lion. Le piètement et la ceinture sont ornés d’un décor en marqueterie d’amarante à motif de palmettes, vase et guirlandes de feuillage.

Un exceptionnel plateau en marqueterie de marbres et “pietre dure” à motif de rosace surmonte l’ensemble. L’intérieur de la rosace est composé de 140 éléments de marbre de couleur et de pierres dures de différentes variétés, venant ainsi créer ce décor concentrique unique, qui par cet agencement savant participe à l’effet décoratif du plateau et lui confère toute sa rareté. Au centre de ce dernier, un médaillon en micro-mosaïque représente un putto dansant.

Guéridon Raffaelli mosaïque marbre mobilier Tobogan Antiques Paris antiquités XIXe siècleGuéridon Raffaelli mosaïque marbre mobilier Tobogan Antiques Paris antiquités XIXe siècleUn plateau de guéridon similaire fut réalisé en 1831 par Giacomo Raffaelli (1753-1836), acheté par Sir John et Lady Augusta Kennedy-Erskine lors d’un voyage en Italie.

Giacomo Raffaelli fournit pour ce plateau de table une description détaillée de tous les morceaux de marbre et autres pierres dures. Sur les 148 échantillons utilisés, 40 étaient des Pietre Dure, 31 étaient Oriental, 12 des Antique, 7 étaient Egyptien, 5 des Chinois, 4 des Allemand et 2 étaient de Sibérie.

Biographie

Giacomo Raffaelli (1743-1836) était probablement le plus talentueux mosaïste à Rome dans le dernier quart du XVIIIe et au début du XIXe siècle. Il était l’un des très rares, sinon le premier, à avoir travaillé en “mosaico in piccolo”, ou micromosaïque vers 1775. Cette nouvelle technique permettait une virtuosité méticuleuse si convoitée par les amateurs d’art à l’époque néoclassique. Raffaelli fut considéré dans cette technique comme l’artisan le plus prodigieux. Il travailla non seulement pour la papauté, mais également pour les cours étrangères, comme celle de Stanislas Poniatowski en Pologne. Il fut invité en Russie par le gouvernement impérial, mais lui préféra la cour milanaise de Napoléon, où sa technique était particulièrement appréciée. Il y produisit l’un de ses chefs-d’œuvre, la mosaïque murale “La Cène” d’après Léonard de Vinci (conservée à la Minoretenkirche à Vienne). Raffaelli resta à Milan même après la chute de l’Empire napoléonien (1814), puis retourna finalement à Rome.

Muséologie

– Horloge offerte par Napoléon au pape Pie VII (conservée au Château de Fontainebleau).

– Table au plateau comparable offerte par le pape Pie IX à l’impératrice Eugénie (conservée à l’Hôtel Matignon, à Paris).

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