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F. Levillain

Sculpteur
(1837-1905)

F. Barbedienne

Bronzier
(1810-1892)
(attribué à)

Paire de bougeoirs néo-Grecs

France
Circa 1880

Bronze patiné et doré, Marbre

Haut. : 35 cm ; Diam. : 12 cm

Paire de bougeoirs en forme d’amphores de style grec, réalisés en bronze à deux patines. Chacun composé de deux anses et décoré en relief de cavaliers montés sur des chevaux ailés. Reposant sur trois pieds en forme de patte de lion surmontés de bustes de putti et reposant sur une base en marbre griotte.

Biographie

Ferdinand Levillain (Paris 1837-1905) suit l’enseignement du sculpteur Jouffroy (1806-1882), avant de faire ses débuts en 1861 au Salon des Artistes Français, où il exposera jusqu’en 1903. C’est à l’Exposition Universelle de 1867 à Paris, qu’il se fait remarquer pour avoir réalisé pour la Maison Blot et Drouard, une coupe en bronze néo-Grecque. Cependant, c’est à partir de 1871, que Levillain connaît la renommée, grâce à son association avec le célèbre bronzier Ferdinand Barbedienne, qui montre dès lors sur ses stands des lampes, coupes, amphores et autres candélabres créés dans le style grec. Levillain fait finalement un triomphe à l’Exposition Universelle de Paris en 1878, en remportant à l’unanimité une médaille d’Or pour ses œuvres de style antique, parmi lesquelles figure ce vase néo-Grec. Le célèbre bronzier Servant (1828-c. 1890), déclare du reste, dans son rapport du Jury sur les bronzes d’art, que ses œuvres « ciselés comme les bijoux les plus fins » et « aux formes si variées et si pures (…), sont portées au plus haut degré de perfection ». Après avoir reçu une médaille de 1ère classe au Salon de 1884 pour une coupe intitulée « Les Eléments, les Mois et les Saisons », Ferdinand Levillain remporte une médaille d’Argent à l’Exposition Universelle de 1889.

Né en 1810, mort à Paris en 1892, Ferdinand Barbedienne créa et dirigea l’une des plus importantes fonderies d’art du XIXème siècle. En plus de sa propre production, il travailla pour les sculpteurs les plus renommés comme Clésinger, Carrier-Belleuse ou encore Guillemin. L’ensemble de sa production fut toujours hautement remarquée et sa personne constamment honorée par la critique contemporaine, notamment en le comparant, à l’Exposition Universelle de 1878, à « un prince de l’Industrie et au roi du bronze ».

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