Re. 528/19

E. Soleau 

Bronzier
(1853-1929)

(attribué à)

Lustre Japonisant aux masques Beshimi

France
Circa 1890

Hauteur : 110 cm ; Diamètre : 90 cm

Grand lustre japonisant en bronze doré à huit bras de lumière finissant par des corolles en verre moulé. Il est composé de quatre masques Beshimi en bronze doré inspirés du théâtre de Nô, et de quatre éventails stylisés, doublés de verre éclairé et teinté bleu, rouge, vert et violet, centrés respectivement par une libellule, un hippocampe, et deux araignées. Des branches de cerisier fleuries parsèment l’ensemble. Le tout est suspendu par quatre cordelettes reliées par un élégant ruban noué formant plafonnier éclairant à une lumière. 

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Œuvre en relation :
Lustre signé E. Soleau
Bronze doré, verre teinté

Biographie

Eugène François Alexandre Soleau, né le 3 octobre 1853 à Buenos-Aires en Argentine et décédé le 8 juillet 1929 à Paris, est un industriel et inventeur français. Promoteur de la protection de la propriété intellectuelle, il est le père de l’Enveloppe Soleau, instrument français peu contraignant et peu coûteux servant à prouver l’antériorité d’une création intellectuelle.
Fabricant de bronzes, secrétaire (1885-1889), puis vice-président (de 1895 à 1899) et enfin président (à partir de 1900) du Syndicat des fabricants de bronze, il s’investit, à l’échelle française et internationale, dans la protection de la propriété intellectuelle. Vice-président de l’Association internationale pour la protection de la propriété industrielle, il participe, en tant que délégué des syndicats du Bronze, de la Bijouterie, de la Joaillerie, de l’Orfèvrerie, de la Céramique, de la Verrerie, et de tous les syndicats des Arts plastiques, aux congrès internationaux de la propriété industrielle de Vienne (1897), Londres (1898) et Zurich (1899).

Le Japonisme

A partir de l’ouverture du Japon en 1853 suite à l’intrusion de la flotte américaine, et plus particulièrement à partir des années 1860, l’engouement pour tout ce qui vient du Japon ou en imite le style gagne de nombreux pays occidentaux depuis la France et l’Angleterre. Ce mouvement, dit ‘Japonisme’, durera jusqu’au début du XXe siècle. Les siècles et décennies précédents avaient déjà connu un certain attrait pour l’exotisme qui s’épanouissait dans les milieux officiels, avec les chinoiseries ou turqueries du 18e siècle ou bien l’orientalisme du XIXe. Le ‘Japonisme’, lui, est développé par des artistes en quête d’expressions nouvelles : formats, couleurs, dessin, et perspective sont réinventés. Les arts décoratifs, tout comme la peinture, puisent dans ces nouvelles sources d’inspiration des motifs qui viennent renouveler leur répertoire. 

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