ref. 1660

Belle paire de fauteuils d’apparat

France
Circa 1880

Hauteur : 103 cm ; Largeur : 72 cm ; Profondeur : 55 cm

Bois sculpté et doré

Très belle paire de fauteuils d’apparat en bois sculpté et doré de style Louis XVI, recouverts d’un lampas à fils d’or de la Manufacture lyonnaise Tassinari et Chatel. Le dossier dit « à la reine » et la traverse cintrée sont ornés d’une frise d’entrelacs enrichis de fleurs en leur centre, et les consoles d’accotoirs à enroulement sont décorée de frises de feuilles d’eau perlées recouvertes de feuilles d’acanthe. Ils reposent sur quatre pieds fuselés bagués à cannelures rudentées.

œuvre en relation

louvre-paire-fauteuils-jacob-saint-cloudCes fauteuils sont exécuté d’après le Salon Louis XVI des Jeux du Château de Saint-Cloud réalisé en 1788 par l’ébéniste et menuisier en siège Georges Jacob (1739-1814) et le doreur Louis-François Chatard (ca.1749-1819). Le musée du Louvre en conserve une paire (OA 9449a et 9449b), portant une étiquette du Garde Meuble de la Couronne indiquant leur provenance.

Biographie

Après être reçu maître en 1765, Georges Jacob (1739-1814) travaille de 1773 à la Révolution pour le Garde-Meuble de la Couronne. Sa clientèle est des plus brillantes avec Louis XVI et la reine Marie-Antoinette, la famille royale, en particulier le comte de Provence, futur Louis XVIII, le comte d’Artois, futur Charles X, le prince de Condé, le duc de Penthièvre et les cours étrangères. En 1785, il crée les premières chaises en acajou, dites « à l’anglaise », pour le comte de Provence.
Il lance le style étrusque en livrant en 1788 le mobilier « à l’étrusque » en acajou sculpté pour la laiterie du château de Rambouillet. Il participe également à l’ameublement du Petit Trianon à Versailles. Georges Jacob passera la période révolutionnaire sans être inquiété grâce au peintre David.
Il prend sa retraite en 1796, laissant son atelier à ses fils, Georges fils et François-Honoré, qui créent l’entreprise Jacob Frères Rue Meslée, fabriquant des meubles et sièges de style Directoire et Consulat. Devant leur succès, Georges interrompt sa retraite pour aider son fils à fournir les meubles des résidences impériales de Napoléon Ier. François-Honoré prendra le nom de Desmalter à la mort de son père, en souvenir de la propriété familiale en Bourgogne.

bibliographie

Le Mobilier du Musée du Louvre, Bill G.B. Pallot, Ed. Faton, Dijon, 1993, Vol. 2 , p.166

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