Manufacture de Gien
C’est en 1821 que l’industriel anglais Thomas Edme Hulm, dit “Hall”, après avoir cédé la manufacture de Montereau gérée par sa famille depuis 1774, acquiert à Gien les terrains et immeubles de l’ancien couvent des Minimes pour y installer une nouvelle manufacture de faïence, façon anglaise, appelée par la suite à une renommée mondiale. La société connaît des difficultés financières très rapidement et change plusieurs fois de mains au cours de la période 1826-1862. En 1866, arrive un nouvel associé, Jean-Félix Bapterosses, récent repreneur de l’ancienne Faïencerie de Briare, qui apporte de nouveaux capitaux à la faïencerie. La société prend finalement le nom de “Faïencerie de Gien” en 1875 à l’occasion de sa transformation en société anonyme. La production, d’abord concentrée sur la vaisselle utilitaire s’oriente vers la fabrication de services de table, de pièces décoratives et de services aux armes des grandes familles, appelant le savoir-faire de grands talents parmi les céramistes. L’apogée de la production des faïenciers de Gien se situe entre 1855 et 1900, à l’époque des célèbres Expositions Universelles, au cours desquelles ils gagnèrent de nombreuses récompenses.