Adolphe-Alexandre Lesrel

Adolphe-Alexandre Lesrel (1839-1929) entre en 1861, à l’âge de 22 ans, à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier du peintre Jean-Léon Gérôme (1824-1904), un des artistes les plus importants de la seconde moitié du XIXe siècle, puis dans celui de Jean-Louis-Ernest Meissonier (1815-1891), alors célèbre dans toute l’Europe et aux Etats-Unis. Adolphe-Alexandre Lesrel peint dans le genre de ce maître, adoptant son style extrêmement abouti et minutieux, aux couleurs riches et vibrantes, des scènes de genre historiques au passé idéalisé. Lesrel, très attaché à la tradition, restera fidèle à l’académisme durant toute sa vie de peintre, produisant une peinture réaliste appréciée des contemporains. Ses scènes de genre se passant en intérieur avec des personnages en costumes d’époque Louis XIII et au décor assorti lui assurent un grand succès. Tout est mis en place par le peintre pour reproduire le plus fidèlement possible cette période. Les spécialistes s’accordent à dire que le travail de Lesrel avait rejoint les maîtres flamands des XVIIe et XVIIIe siècles. Lesrel expose une à deux toiles pendant de nombreuses années aux salons de la Société des Artistes français dès 1885 et de la Société nationale des Beaux-Arts à partir de 1890. Pendant toute sa carrière, Lesrel gagne des prix, médailles et récompenses officielles. A l’Exposition Universelle de Paris en 1889, il y est récompensé d’une mention honorable. En 1907, Lesrel quitte Paris pour Genêts, sa ville natale. Il y meurt en 1929.